Quoi de mieux pour un passionné de Bugatti que de monter à bord de la Veyron?
Et bien, j'ai concrétisé ce rêve dimanche 31 mai 2010 grâce à l'amabilité du propriétaire de l'une de ces supercars.
En outre, il ne s'agissait pas de n'importe quelle Veyron... En effet, c'est à bord de la pré série 501 blanche et bleue que je suis monté, celle-ci étant en outre une de mes versions préférées.
La première émotion fut de l'apercevoir dans son garage à mon arrivée chez Daniel Irion, son propriétaire.
Celui-ci m'a tout d'abord présenté rapidement la voiture avec quelques unes de ses caractéristiques et notamment la fameuse clef permettant d'enclencher le mode Top Speed mettant la voiture dans des conditions aérodynamiques optimales pour atteindre la vitesse maximale de 407 km/h au lieu des 375 km/h en configuration standard.
Nous sommes ensuite passés à l'interview de M.Irion sur son acquisition et sur son expérience de conduite de la Veyron. Après celle-ci, le moment de la sortie du garage, profitant d'un petit moment de répit grâce à l'arrêt de la pluie qui ne cessait de tomber,est arrivé.
Grosse émotion à ce instant là. Pour ceux qui critiquent le son du moteur ou pensent qu'elle ne ferait pas assez de bruit, il suffit de vivre ce moment pour faire disparaître tous ces préjugés. En effet, le son au démarrage est tout simplement monstrueux, celui-ci étant encore amplifié ce matin là par le fait d'être dans un garage qui fait office de caisse de résonance.
Toutefois, la vidéo que j'ai pu faire et que vous pouvez visionner ci-dessous ne peut rendre la réalité de ce moment. Vous constaterez sur l'image un léger tremblement au début. Cela n'est pas lié à moi (encore que...) mais aux vibrations dégagées par le moteur !
Après avoir détaillé le magnifique extérieur mariant le blanc nacré et le bleu polaire ainsi que le déploiement de l'énorme aileron arrière, j'ai commencé à détailler l'intérieur. La finition est tout simplement exceptionnelle et l'aluminium bouchonné présent sur la console centrale est superbe.
Bien entendu, les compteurs, même s'ils sont d'un design plus classique, mérite également le détour. Outre l'énorme compte tours grimpant jusqu'à 8000 tr/min, on trouve à sa droite le compteur de vitesse (allant jusqu'à 420 km/h) et surtout à sa gauche le compteur de puissance dont l'aiguille peut monter jusqu'aux fameux 1000cv.
M.Irion m'a ensuite invité à m'asseoir à bord, ce dont je rêvais depuis ma première rencontre avec la supercar de Molsheim il y a maintenant près de 4 ans.
S'asseoir à bord est bien sûr exceptionnel. En effet, mis à part être au ras du sol, l'ambiance ne correspond à aucune autre voiture. On ressent bien qu'on est à bord d'un véhicule hors norme. La sportivité et la haute technologie se mêlent au luxe, celui-ci étant présent sans ostentation. Les sièges baquets entièrement en cuir maintiennent parfaitement mais ne sont pas d'une fermeté extrême. On pourrait probablement effectuer plusieurs centaines de kilomètres sans fatigue excessive.
Le petit volant se prend parfaitement en main avec ses palettes pour changer les vitesses directement derrière. La console centrale est assez épurée et il y a relativement peu de boutons. L'ensemble est tout simplement classe...
Quant aux pédales (uniquement d'accélération et de freinage puisque le boîte est robotisée à double embrayage), leur design est... étonnant.
Moteur en marche au ralenti on entend un léger ronronnement à l'arrière voire un glougloutement digne des yachts. Mais on sent que la puissance peut se déchaîner à tout moment sur simple pression sur l'accélarateur.
En tout cas, rien n'est comparable à l'intérieur de la Veyron. L'atmosphère qui y règne est indescriptible. Et c'est bien cela, en plus de sa très faible diffusion, qui constitue selon moi son exclusivité.
Après ces quelques minutes passées à contempler l'intérieur et l'extérieur de la Bugatti, il est l'heure pour son propriétaire de la rentrer au garage avant qu'il ne repleuve. En effet, la voiture devait partir le lendemain pour une exposition sur Troyes. Il était donc indispensable de ne pas la salire avant son départ.
Dans les jours à venir, je vous proposerai, en deux temps, le compte rendu complet de l'interview de M.Irion avec bien sûr d'autres photos.
Un très grand merci à Daniel Irion pour sa disponibilité, sa gentillesse ainsi que pour le temps qu'il m'a consacré à me présenter et à me détailler son exceptionnel véhicule.
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